10 mai 1981 souvenons-nous
Le 10 mai 1981, un espoir est né. La gauche arrivait au pouvoir, et nous pensions que les masses laborieuses trouveraient plus léger le joug de la finance dans lequel nous étions engoncés.
Les plus clairvoyants, savaient, malgré la chape de plomb mise par François MITTERAND sur son passé, nous savions que ses convictions politiques étaient à géométrie variable et que son ambition était surtout de réduire le PCF à néant.
Dans la rue certains voulaient y croire mais ne se faisaient pas d’illusion.
Et ceux là avaient bien raison.
Combien de couleuvres avons-nous dû avaler ?
Les premières erreurs faites par Georges MARCHAIS, furent de ne pas quitter le gouvernement et ainsi d’être solidaire, pieds et poings liés à la politique désastreuse menée par les gouvernements MAUROY 2 et suivants.
Cette obstination à vouloir rester sur des sièges confortables nous a fait perdre toute crédibilité dans le camp des travailleurs, qui, déçus, se sont égarés en fonction des compétences en marketing des uns et des autres chez LAGUILLER, BESANCENOT, CHEVENEMENT, SARKOZY et aujourd’hui LE PEN ou encore chez MELENCHON, puisque c’est avec la bénédiction de Pierre LAURENT (le Benêt phrygien)
Il n’est pas étonnant que les plus fragiles d’entre nous disent : Pourquoi pas LE PEN, eux on ne les a jamais eus, peut être qu’ils sauront faire !
Rester dans les gouvernements de soi disant gauche ( Unie, Plurielle etc….) nous a menés là.
Les leaders politiques qui ont suivis n’ont pas changer une recette qui ne marche pas, HUE, BUFFET et aujourd’hui LAURENT, s’entêtent à vouloir collaborer avec des socialistes, ou anciens socialistes, renonçant au devoir du PCF qui est de mener tout seul la lutte pour changer la société.
Aujourd’hui, le petit chien PCF est content, il a trouvé un nouveau maître en Jean-Luc MELENCHON.
Alors mes Camarades, comme ceux qui vous avaient avertis en 81, je le fais aujourd’hui, MELENCHON vient finir le travail de MITTERAND, quand il sera passé, il ne restera même plus de quoi faire un musée à la Place du Colonel FABIEN.
Il nous reste une flèche dans notre carquois, et il ne faut pas manquer la cible, désigner un Candidat Communiste à l’élection présidentielle en coupant d’urgence les liens avec le Parti de Gauche qui n’a de gauche que le nom.
Souvenez-vous que son leader a fait campagne pour MAASTRICHT, qu’il a été un ministre servile lorsque les usines fermaient pour cause de politique industrielle d’une gauche qui cirait bien les pompes au patronat.