On va pas se laisser emmerder par un ancien journaliste recyclé

Publié le

 
                                                                                                Amiens, le 19 Juillet 2007
 
 
 
 
Le Groupe de la Gauche Démocratique et Républicaine réuni ce mardi 17 Juillet 2007 a, à la demande d’un représentant des cinq Députés soussignés : Jacques DESSALLANGRE, Jean-Pierre BRARD, Jean-Jacques CANDELIER, André GERIN et Maxime GREMETZ, des propositions suivantes, déposées le 4 juillet.
 
- Ou on applique le principe de la proportionnalité pour les diverses composantes du groupe technique, moyens, temps, responsabilités en fonction de la représentativité réelle en nombre de députés.
 
- Ou alors la création par les cinq Députés, d’une quatrième composante, avec les mêmes devoirs et les mêmes droits dans les différents domaines.
 
Après un large échange, il a été convenu que la négociation aller se poursuivre et se conclure rapidement.
 
Nous espérons que cela se fera positivement, sinon la situation risque de se dégrader.
 
 
                                                                                                Pour les 5 Députés
                                                                                                Maxime GREMETZ
                                                                                   

 

Par ailleurs, vous trouverez des déclarations de Mr MAMERE, qui traitait cette citation rappelée par Maxime GREMETZ, de mensongère.


Groupe de la Gauche Démocratique et Républicaine
 
 
            Mardi matin, cinq députés du groupe GDR ont renouvelé leur souhait de constituer une composante à part entière (seconde par le nombre de membres), marquant ainsi leur attachement à la sensibilité républicaine et à l’identité communiste.
 
            Dans le cadre du pluralisme reconnu et mis en œuvre par le groupe, ils apporteront leur contribution loyale et efficace dans la recherche d’une société plus juste, humaniste et solidaire.
 
            Ils attendent du groupe de la gauche démocratique et républicaine, dans les tous prochains jours, qu’il reconnaisse leur existence en son sein avec les mêmes droits, les mêmes devoirs et les mêmes moyens qui en découlent.
 
                                                                                                Les Députés sous signés :
Jacques DESSALLANGRE, Jean-Pierre BRARD, Jean-Jacques CANDELIER, André GERIN, Maxime GREMETZ


Seconde composante du groupe GDR
 
1.      ORGANISATION :
 
• Présidence du Groupe 15 mois (60/4)
• Vice Président les 45 mois restants
• 1 Secrétaire Général Adjoint + bureau
• 1 ou 2 collaborateurs groupe + bureau (en fonction de l’enveloppe disponible)
 
1.      QUESTIONS
 
Pour chaque série de 24 questions au gouvernement ou orale sans débat : 5 questions au gouvernement et 5 QOSD (PC : 10 ; Verts : 5 ; Républicains : 5 ; Ultramarins : 4).
 
2.      TEMPS DE PAROLE SUR PROJET OU PROPOSITION DE LOI
 
• Motions de procédure : une sur quatre
• Discussion générale : un quart du temps
• Explication de vote solennel : une sur quatre
 
3.      NICHES
 
• Une sur quatre
 
4.      MOYENS DIVERS
 
• Un quart


Amiens, le 17 Juillet 2007
 
 
                                                                                                Aux communistes du Groupe GDR
                                                                                                Assemblée Nationale
                                                                                                126 rue de l’Université
                                                                                                75355 PARIS 07 SP
 
 
 
 
 
 
            Cher Collègue,
            Comme promis lors de la réunion du groupe, je vous transmets l’une des nombreuses déclarations de notre collègue, Monsieur MAMERE, à la presse sur les communistes et l’acceptation par eux de toutes les conditions des Verts.
            Je n’insiste pas sur le caractère mensonger de ses réfutations, ni sur son insulte à mon égard.
            Fraternelles salutations.
 
 
                                                                                                Maxime GREMETZ
                                                                                      
                                                                                               
 

Les Verts, les communistes et le groupe parlementaire
Le groupe parlementaire Gauche Démocrate et républicaine, né le 26 juin dernier, regroupe les députés Verts, communistes et deux députés d’outre mer. Sa création a fait événement à l’Assemblé nationale où il concrétise l’existence d’un deuxième groupe de gauche. Certes, c’est d’abord et avant tout un groupe technique mais, faute d’appartenance à ce groupe, ces députés représentant des composantes à part entière de la gauche seraient restés non inscrits, et ils n’auraient pas disposé d’un minimum de temps de parole pour jouer leur rôle. Durant la dernière mandature, comme mes collègues Martine Billard et Yves Cochet, j’ai connu ce statut de député sans moyens et sans droits. Nous étions des députés « SDF » sans visibilité, sans possibilité de poser des questions au gouvernement le mardi et le mercredi, sans possibilité d’interventions argumentées sur les projets de lois. Nous ne voulions pas connaître de nouveau ce statut de sous député.
Faire entendre la voix de l’écologie politique au Parlement passait par un regroupement avec d’autres familles politiques. Nous aurions pu rallier le groupe socialiste ; après tout, nous avons été réélus grâce à des accords reconduits avec le PS ou, comme dans le cas de François de Rugy, le nouveau député vert de Nantes, par le biais d’un accord local en Loire Atlantique. Nous aurions été noyé dans un groupe de plus de 200 députés, sans grande possibilité d’apparition. Comme le PRG le fait depuis de nombreuses années, nous aurions acté notre rôle de supplétif d’un Parti Socialiste englué dans son combat de chefs, enrôlés dans des querelles qui ne sont pas les nôtres. Nous avons donc choisi le regroupement avec les députés communistes et outre-mer. Pour ma part, j’assume ce choix et j’en suis fier. Les députés communistes ont accepté toutes nos conditions : liberté de conscience et de vote, règlement intérieur contraignant, présidence tournante, partage des responsabilités et des moyens. En soi, c’est un événement et cela, je le sais n’a pas été sans provoquer de vifs débats chez mes amis communistes et apparentés, comme le montre le refus d’André Gérin de participer aux activités du groupe.
Mais, au delà des péripéties de la constitution d’un groupe parlementaire, le pluralisme est une nécessité face à un pouvoir qui s’affirme chaque jour sous les aspects décontractés de jogger sur actif, comme un pouvoir autocratique, bonapartiste, qui avance ses pions dans tous les secteurs face à une gauche pulvérisée et déconfite. La résistance des sociétés de journalistes à l’emprise du sarkozysme sur les médias montre que la bataille pour l’existence de contre pouvoirs sera essentielle. Ce combat commence dès maintenant. Deux groupes de gauche feront mieux entendre la voix de tous ceux qui refusent les réformes libérales et autoritaires sur la justice, l’immigration, la fiscalité, l’Université. Autant de batailles qui s’annoncent dés le mois de juillet.
Le pluralisme est également une nécessité à gauche. Le bipartisme n’est pas une solution. La gauche unie ne doit pas devenir une caserne rose bonbon. A l’image de l’Italie, je suis pour une gauche de toutes les couleurs, qui regroupe radicaux, socialistes de toutes obédiences, verts, rouges, alter mondialistes et écologistes. Dans la France d’après Sarkozy, la course au centre est devenue la potion magique de tous les ex-futurs présidentiables. Lorsqu’on regarde le rapport réel droite -gauche, on voit bien que cette ruée au centre est un leurre qui laisse en jachère au moins 15 à 20 % de l’électorat de gauche. Je me refuse à laisser orpheline cette gauche là qui résiste à l’air du temps libéral et sécuritaire, qui n’a pas les yeux de Chimène pour ceux qui nous disent jour après jour qu’il faut rogner sur nos droits, gagner moins pour travailler plus... C’est pourquoi je n’ai pas peur de parler avec les communistes, qu’ils soient députés, élus locaux, ou simples militants de base.
Le PCF est un parti de gauche qui représente une culture, une histoire et des traditions politiques profondément différentes des miennes. Je n’ai jamais été marxiste, de près ou de loin. Toute ma vie durant, j’ai combattu les dictatures bureaucratiques dans les pays de l’Est ou d’Asie. J’ai conquis la ville de Bègles, dirigé longtemps par un PCF sûr de lui et dominateur, après un affrontement électoral qui m’a marqué. Le PCF, comme le PS, est un parti productiviste de l’ère industrielle qui défend le nucléaire et croit à la religion du progrès et de la croissance, au scientisme et au sens de l’Histoire. Autant de credo qui me sont étrangers. Mais, j’ai toujours respecté les militants communistes, mus par un engagement et un sens de l’Histoire qui a conduit dans la Résistance des milliers d’entre eux, dévoués jusqu’au sacrifice ultime. J’ai toujours fait la différence entre un fasciste et un communiste.
Aujourd’hui, ce parti qui forma durant des générations une contre-société composée de centaines de milliers d’ouvriers n’est plus que l’ombre de lui même... Quoi que l’on pense de la politique de ce parti, là où il disparaît, le lien social qu’il représentait se délite, laissant la place à un vide sidéral, à des tentations extrémistes, communautaristes ou même à la délinquance. Nul ne peut se réjouir de voir s’affaiblir ces corps intermédiaires qui structuraient les banlieues dites « rouges ». La classe ouvrière qui construisit l’Etat Providence des Trente Glorieuses, qui imposa les conquêtes de juin 36 ou de 1945, les congés payés, la sécurité sociale, le salaire minimum, la retraite... Est encore bien présente dans le pays où plus 6 millions d’ouvriers produisent l’essentiel des richesses, où des millions d’employés vivent avec un salaire proche ou équivalent du SMIC. La condition salariale s’est étendue à l’immense majorité de la population, mais les ouvriers sont devenus des êtres invisibles que l’on cache.
Il y a quelques dizaines d’années encore, ils étaient des héros de romans de Zola ou de Roger Vailland. Aujourd’hui, ils n’existent plus dans l’imaginaire social et politique. Or, c’est dans les zones ouvrières que se situent les injustices environnementales les plus criantes, où les conséquences de la précarisation de la vie, la malbouffe, le mal logement, la mal-vivre sont le plus durement ressentis. Comment retrouver un sens à la gauche si nous ne reprenons pas langue avec ces classes populaires dont le PC, pour le meilleur ou pour le pire, a longtemps été le bouclier ? Il faut ouvrir un nouvel espoir au coeur de la gauche. Ailleurs ce chemin a été ouvert. Avec Refondazione Communista, les Verts italiens ont permis à la gauche italienne de l’emporter contre Berlusconi. En ce moment même avec cette formation et d’autres, comme la scission de gauche du Parti démocrate, ils réfléchissent à une fédération des gauches, à côté de ce parti ectoplasme qui fusionne centre gauche et centre droit, socialistes et démocrates chrétiens, sous la houlette de Monsieur Prodi. En Catalogne Iniciativa Cataluna Verdes, le parti Vert de la Catalogne est au pouvoir avec les socialistes catalans. C’est aujourd’hui un parti avec plusieurs milliers d’adhérents, des députés, des ministres et un député européen. Il est directement issu de l’ancien PC Catalan, le PSUC qui a su faire sa mue écologiste à travers de multiples scissions. Nous n’en sommes évidemment pas là avec le PCF, l’un des plus vieux partis staliniens d’Europe et je ne parierai pas un euro sur son renouvellement. Mais je n’ai pas d’état d’âme à tenter de construire des passerelles politiques avec tous ceux qui, à gauche, veulent sortir de l’impasse. Au moment où tant de défroqués se pressent dans les allées du nouveau pouvoir pour se repaître des miettes dispensées par le nouveau maître des lieux, je laisse les donneurs de leçons nous expliquer comment l’on peut devenir sarkozyste en restant à gauche.
Je trace mon chemin, libre de discuter avec ceux qui ont rompu dans leur tête et dans leurs pratiques avec les schémas du passé. Avec des hommes et des femmes comme Jacqueline Fraysse, Patrick Braouezec, François Assensi, j’ai mené des années durant des combats en faveur des sans-papiers, des sans droits, des opprimés du monde entier. Je me suis battu avec eux contre le tout sécuritaire de Mr Sarkozy. Je vais continuer avec eux dans ce groupe parlementaire à tracer ce sillon. La refondation de la gauche ne doit pas se réduire à une clause de style, à un bon mot ou à une réunion. Nous devons la mettre en actes, ici et maintenant.
Noël Mamère, le 2 juillet 2007                    Source : http://noelmamere.fr/article.php3?id_article=851-
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J
d'après mes renseignments, alain BOCQUET parlera après le 15 aout. C'est pas bête, en ce moment, quoi qu'il dise, ne serait pas entendu.Jacques
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Z
Je suis hélas du même avis sur Boquet et aussi sur chassaigne qui est idéologiquement sur les mêmes positions que Gemetz et Gerin, et c'est pour cela qu'il a progressé et qu'inversement Buffet, Asensi et Braouezec ont reculé.Je serai curieux de savoir ce que pense rééllement le directeur de l'huma Le Hyaric, muselé par la fratrie stalinienne et Huitiste/buffetiste des Laurent Pierre et Michel...Il faut que les bouches s'ouvrent.Envoyez des mails de protestation aux journalistes de l'Huma et HD (leur adresse est en bas des articles..).ZADIG
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S
    JE SUIS TRES  SURPRIS de la discrétion disons du MUTISME? du camarade ALAIN  BOCQUET qui a été  VIRE comme un MOINS QUE RIEN de LA PRESIDENCE DU GROUPE ? ALAIN SINGER "communiste en somme"
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