COMMUNIQUE DE PRESSE DE JEAN-PIERRE BRARD

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J’apprends avec stupéfaction, par la presse du week-end, que je remettrais la mairie de Montreuil à Clémentine AUTAIN, maire-adjointe au maire de Paris, en 2011, à la façon d’un seigneur féodal du Moyen âge remettant son fief.
Je tiens à faire la mise au point suivante :
Les propos publics que tient Clémentine AUTAIN sur le maire de Paris et les propos sévères que celui-ci a tenus sur le bilan de l’activité municipale parisienne dans le domaine de la jeunesse permettent de s’interroger sur les raisons qui conduisent Clémentine AUTAIN à quitter la municipalité de Paris.
En tout état de cause, ce départ n’est pas un bon signal donné par l’élue parisienne eu égard au rassemblement nécessaire de la gauche pour battre la droite parisienne.
Je constate, par ailleurs, que Clémentine AUTAIN n’est pas Montreuilloise. Elle ne peut, de ce fait, faire partie du Conseil municipal de Montreuil.
L’enthousiasme pour la gestion municipale et à fortiori pour la responsabilité de maire, ne se décrètent pas ni ne s’improvisent. On ne peut y prétendre sans une profonde et intime connaissance de la ville et de ses habitants, un entier dévouement à ses citoyens. C’est une alchimie, une connivence qui ne s’établissent ni en quelques mois, ni en un an, ni en cinq ans. Pour y parvenir, il est important de ne pas confondre ambition personnelle et convictions au service de ses concitoyens.
Je déplore qu’au moment où les Français souffrent et subissent la politique brutale de Nicolas SARKOZY, qu’il s’agisse du pouvoir d’achat, de la santé, des retraites, du logement, de l’emploi ou encore de l’école, des responsables communistes comme François ASENSI, député-maire de Tremblay-en-France et Olivier MADAULE, secrétaire de la section du Parti Communiste de Montreuil, au nom de querelles de factions, internes au Parti Communiste, consacrent leur temps et leur énergie à des manipulations de cette nature. Ils exhibent des pratiques politiques qui ignorent les citoyens, leurs besoins et leurs choix.
Le contrat conclu avec ses concitoyens à l’occasion des élections ne peut être trahi par des arrangements de succession opaques. Si les électeurs me renouvellent leur confiance en mars 2008, j’accomplirai mon mandat jusqu’à son terme.
Dans la mesure de mes moyens, je contribuerai à la construction d’une gauche conquérante et efficace qui ouvre une perspective d’avenir pour notre peuple. La bataille pour la victoire aux élections municipales grâce au rassemblement des forces de gauche face au régime de Nicolas SARKOZY, sera une étape importante."
 
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P
C'est presque comique. Un renégat de la première période, accroché à ses privilèges d'élu, Brard est attaqué par plus jeune opportuniste que lui. Duclos doit se retourner dans sa tombe. Brard, précurseur de la casse du PCF, collabo de Herzog dans l'alliance avec le patronat européen, est confronté maintenant au bras droit de Delanoë, de la politique spectacle. Ecoeurant!  Pour les vais commmunistes, aucune naïveté n'est possible. Débarrassons nous de ces gens là!
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Z
Voilà une réaction bien à propos.Il est dommage qu'un tel homme ne soit pas rester au PCF pour y prendre les plus hautes responsabilités.Depuis 30 ans on a mis sur la touche les meilleurs et on a fait monter des arrivistes et des incompétents, des béniouioui qui ne savent que faire appliquer la ligne officielle quelle qu'elle soit, et même en l'absence de ligne, quit à réprimer et à exclure les opposants, souvent les vrais communistes désintéressés.C'est aussi l'une des raisons, je pense, de l'affaiblissement du parti (voire la guerre Pichrocoline entre Huito/Buffetistes et Braeouzo/Asensistes...aux dents assérées et raclant le parquet).ZADIG
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