Un parti de Gauche ? Et ta soeur ?
Je lis sur le site de Didier HACQUART, un article intéressant sur la création d’un parti de gauche.
Dans l’absolu, je dirais : « Pourquoi pas » mais dans le cas présent, pour moi c’est NON, comme disait le PRS pendant la campagne du référendum.
C’est quand même formidable qu’un parti qui n’arrive pas à faire l’unité en son sein, veuille unir toute un camp politique.
Si c’est pour exporter la pagaille, NON MERCI !
De plus l’Union, on a déjà donné ! Et l’addition est un peu salée.
De l’Union de la Gauche à la Gauche Plurielle, les représentants des travailleurs n’ont fait qu’avaler des couleuvres pendant que les éléphants représentaient la « Gauche Caviar ». et de ça nous n’en voulons plus !
Marie-Noëlle LIENEMANN, je l’aime bien, elle est très intelligente, charmeuse, mais depuis que j’ai eu l’occasion de déjeuner avec elle, je sais qu’elle est plus intéressée par les calculs politiques que par la défense des travailleurs.
Jean-Luc MELENCHON, pareil : brillant, cultivé, incontestablement de gauche. Mais quand il se qualifie lui-même il dit qu’il est Marxien, et là il faut m’expliquer, d’ailleurs, Jean-Luc, si tu veux répondre tu es le bienvenu. Un reproche toutefois au Sénateur PS, quand on est en désaccord constant avec son parti, on rend sa carte.
Paul QUILES : Prix du meilleur second rôle, navigue a vue, inaudible, seul.
Laurent FABIUS : C’est celui que je respecte le plus. Il est l’homme qui était où il ne fallait pas quand il fallait pas. Sûr que si un autre avait été Premier Ministre à l’époque de l’affaire du sang contaminé, il serait Président de la République. Le respect que j’ai pour lui, ne va pas jusqu’à conclure un quelconque accord avec lui. Peut être je pourrai sur un dossier faire une campagne avec lui ponctuellement, mais pas plus.
Quand aux Communistes qui sont tentés par l’expérience, je leur dis que nous n’en avons plus les moyens.
Quand nous compterons les morts après les municipales, peut être que vous comprendrez !