Il y en a qui résistent bien, pas comme à Vitrolles

Et bien notre petite cellule PCF de notre tout petit village de gironde (4000 hab.) a décidé ce week-end de ne pas faire justement alliance avec le PS. Nous ne pourrons pas constituer cette fois de liste (27 candidats avec parité) et nous avons mal mais nous savons que ce ne sera que mieux reculer pour mieux sauter plus tard. Soyons honnête avec nous-mêmes. Cessons d'être des calculateurs au service des cuisines électorales. Mettons une bonne fois pour toute le PS face à ses responsabilités. En ce qui nous concerne, nous en avons ras le bol de nous faire ridiculiser sur le plan local en plein conseil municipal, ras le bol d'avoir été associé à deux élus PS qui ont durant ces 6 années passées approuvés avec notre majorité municipale de droite les plus grandes lignes budgétaires (refus de l'application du quotient familial pour les tarifications municipales, refus de respecter la loi sru, pas idée de mener à bien des projets pour le bien-être de nos adolescents, pas idée de créer une dynamique associative fer de lance de toute vie municipale... j'en passe et des meilleurs). Sur le plan national, ce qui s'est passé lundi dernier à Versailles est la cerise sur le gâteau. Grâce aux élus PS (et Verts !) le peuple n'aura pas droit cette fois à la parole en ce qui concerne le TCE. Bravo à vous chers élus PS qui prôniez pourtant durant la dernière campagne présidentielle, par la voie de Ségolène Royal, pour un nouveau référendum. Vous me dégoutez tous autant que vous êtes. Et quand j'entends Olivier Besancenot qui croit pouvoir être aujourd'hui le grand rassembleur à gauche, je lui réponds « trop tard camarade, c'est en décembre dernier qu'il fallait venir rejoindre ce merveilleux et dynamique mouvement constitué par les Collectifs Antilibéraux ». Pauvre gauche. J'ai honte et je suis en colère. Pourquoi a-t-on tué Jaurès !... (J. Brel)